Mercredi 17 novembre 2004 - New-Carlisle - Les agents de protection de la faune du ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs du Québec (MRNFP) ont mis fin ce matin aux pratiques illégales de chasse d'individus qui exerçaient leurs activités dans la municipalité de Paspébiac en Gaspésie et sur les terres avoisinantes du domaine de l'État. Les actes de braconnage reprochés concernent, notamment, la chasse illégale à l'orignal et au cerf de Virginie.
La Direction régionale de la protection de la faune de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, assistée des régions de la Côte-Nord, de la Capitale Nationale, de la Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent, a mené plusieurs enquêtes permettant aux agents de protection de la faune de faire 20 perquisitions plus tôt ce matin. Des pièces à conviction telles que des armes à feu, des véhicules tout-terrain, des projecteurs et de la chair d'orignal et de cerf de Virginie ont été saisies. En tout, une quarantaine de suspects de Paspébiac et de Hope seront interrogés.
Opération GUM
Cette opération a nécessité la mobilisation de plus de 80 agents de protection de la faune qui ont déjà comptabilisé plus de 200 chefs d'accusation. S'ils sont reconnus coupables, les individus interrogés sont passibles d'amendes pouvant totaliser plus de 350 000 $. Il est important de mentionner que, en cours d'enquête, la collaboration du maître chien et du laboratoire d'expertise biolégale du MRNFP permettra de trouver et de confirmer différentes pièces à conviction pour appuyer les preuves.
Les personnes rencontrées sont soupçonnées, entre autres, d'avoir chassé l'orignal et le cerf de Virginie en temps prohibé et sans permis, en plus d'être possiblement accusées de possession illégale, de surplus d'abattage et de gaspillage de chair comestible. Des accusations de possession illégale et de piégeage d'ours noir en temps prohibé pourront également être portées. Finalement, des accusations pour avoir été en possession de plus d'ombles de fontaine que la limite permise seront aussi portées au dossier de certains individus.
Éléments nouveaux
Actuellement, outre les personnes déjà rencontrées, certains éléments de l'enquête nous portent à croire que d'autres individus pratiquent des activités illégales de même nature dans la région concernée. En l'absence d'éléments nouveaux, les personnes fautives risquent de continuer à contrevenir aux règles en s'appropriant illégalement nos ressources fauniques. Vous pouvez nous aider à résoudre les dossiers restés en suspens en signalant tout acte de braconnage ou tout renseignement utile à cette enquête en contactant S.O.S. Braconnage au 1 800 463-2191. Ce service est gratuit et confidentiel.
Information prise sur: http://www.rds.ca/chasse/chroniques/166917.html
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