Forum Chasse/Pêche Au Québec
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Chasse/Pêche/Pigeons d'argiles
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 FQCP: LE PERMIS SEG NE DEVRAIT PAS ÊTRE UN OUTIL DE GESTION

Aller en bas 
AuteurMessage
Martin Regimbald
Modérateur
Martin Regimbald


Masculin Nombre de messages : 1036
Age : 59
Localisation : Ste-Thérèse; chasse 10 est
Date d'inscription : 05/01/2007

FQCP: LE PERMIS SEG NE DEVRAIT PAS ÊTRE UN OUTIL DE GESTION Empty
MessageSujet: FQCP: LE PERMIS SEG NE DEVRAIT PAS ÊTRE UN OUTIL DE GESTION   FQCP: LE PERMIS SEG NE DEVRAIT PAS ÊTRE UN OUTIL DE GESTION EmptyJeu 15 Oct 2009 - 18:06

Fédération québécoise
des chasseurs et pêcheurs


Communiqué


CERF DE VIRGINIE LE PERMIS SEG NE DEVRAIT PAS ÊTRE UN OUTIL DE GESTION


Québec, le 15 octobre 2009 - La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs est extrêmement déçue de l’intention émanent du secteur Faune Québec en Estrie du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), au sujet de l’émission de 6 000 permis spéciaux délivrés à des fins scientifiques, d’éducation et de gestion (permis SEG). Cette décision soulève des questions au sein de l’organisme quant au réel intérêt de Faune Québec à la mise en valeur de la faune de notre province et à la notion de partenariat avec les organismes fauniques.

La Fédération accorde qu’il est utile de se servir de permis SEG pour régler des cas d’exception, précisément là où les problèmes sont élevés et urgents. Cependant, dans le cas présent, l’utilisation des permis SEG comme outil de gestion des populations de cerfs de l’Estrie ne devient qu’une forme de gestion discrétionnaire qui évite de travailler à la recherche de solutions novatrices. Elle démontre également l’obstination de certains gestionnaires à ne laisser que très peu de place aux suggestions d’autres organisations, qui ont droit de regard sur la gestion de la faune, afin de résoudre de façon durable les problèmes de surabondance de cerfs dans cette région. Pourtant, faut-il le rappeler, l’exercice d’élaboration du futur plan de gestion est encore en cours et il est encore temps d’explorer les voies qui pourraient conduire à la régulation des niveaux de populations de cerfs en Estrie. Faune Québec avait tenté une telle initiative d’émission de permis SEG il y a quelques années en Montérégie. À la suite de nos réactions, le projet ne s’était pas développé davantage, mais avait suscité des discussions qui ont finalement conduit à l’arrivée du permis de premier abattage (double abattage).

Cette décision d’attribuer des permis SEG donne toutefois une apparence de contrôle de la situation aux yeux des gens touchés par la déprédation, on pense ici à l’Union des producteurs agricoles (UPA) et aux producteurs forestiers. Il est important de garder en perspective que l’UPA est incapable de fournir de bilan précis sur les zones les plus touchées par la déprédation et sur la valeur à attribuer aux pertes encourues par les cultivateurs touchés. L’UPA a même souhaité recevoir des sommes d’argent du MRNF pour les aider à faire le portrait de la situation. La Fédération ne nie pas que des producteurs perdent une partie de leur revenu à la suite de dommages causés par les cerfs, et qu’ils voient fondre le profit de leur travail. Mais pourquoi attribuer 6 000 permis SEG à une multitude de propriétaires? Nous ne pouvons pas parler ici d’une récolte ciblée, comme l’a proposé la Fédération, dans le but d’aider à soulager les problèmes les plus urgents de déprédation.

Une chose est sûre, c’est que l’émission de permis SEG en aussi grand nombre à des propriétaires de terrains fait en sorte qu’on privatise une partie du cheptel québécois de cerfs.

Les différents gibiers du Québec appartiennent à tous les citoyens et la Fédération continuera de soutenir que le principe d’émission de permis SEG à des groupes de citoyens ne cadre pas dans l’esprit de l’exploitation de la faune du Québec.

Finalement, il faut qu’il soit clair que la densité cible souhaitée par la Fédération, suite aux recommandations du MRNF, est de 5 cerfs/km2 d’habitat. À ce niveau, selon les études, les cerfs n’excèdent plus la capacité de support de leur habitat, ils cessent de s’alimenter dans les cultures et les vergers et leur mise en valeur est encore excellente. Une baisse à 4 cerfs/km2 est inutile et fera en sorte que les chasseurs de cerfs seront privés de milliers de cerfs à l’échelle du sud du Québec.

La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (www.fedecp.qc.ca) est un organisme sans but lucratif qui représente 125 000 membres. Depuis 1946, sa mission est de contribuer, dans le respect de la faune et de ses habitats, à la gestion, au développement et à la perpétuation de la chasse et de la pêche comme activités traditionnelles, patrimoniales et sportives.

Source :
Geneviève Clavet
Responsable des relations publiques
Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
Tél. : (418) 626-6858 / 1 888 LAFAUNE
@ : genevieveclavet@fedecp.qc.ca [b]
Revenir en haut Aller en bas
http://martinr65.blogspot.com/
 
FQCP: LE PERMIS SEG NE DEVRAIT PAS ÊTRE UN OUTIL DE GESTION
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Plan de gestion
» Sondage de la FQF sur le plan de gestion du chevreuil
» comment choisir ses outil de montage de mouche

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Chasse/Pêche Au Québec :: Forum de chasse spécialisé :: Chevreuil-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser